le cuire marocain

origine  de cuir

Le mot « maroquin » désignait au XVe siècle le cuir provenant du Maroc, la maroquinerie désigne aujourd’hui le travail et le commerce du cuir. C’est dire si cette tradition est ancienne surtout à Fès où l’on peut encore voir le quartier des tanneurs avec leurs cuves colorées et nauséabondes. A partir des peaux de chèvres tannées, les artisans fabriquent des babouches rondes ou pointues, brodées pour les femmes ; des selles de cheval ou de chameau dans les régions sahariennes ; des sacs en cuir et des étuis pour les poignards souvent brodés de fils de couleur. Plus touristiques sont les poufs, les portefeuilles, les chapeaux.

le travail du cuir

Le travail du cuir est une tradition liée à de nombreuses villes du Royaume telles que Fès, Meknès, Marrakech, Rabat, Tétouan, Tanger, d’où provient la moitié de la production de cuir. Avec le temps, cette tradition du travail du cuir a perduré puisqu’on retrouve encore aujourd’hui des quartiers entiers avec des cuves colorées, où de nombreux tanneurs s’activent comme à Fès et Marrakech et qui offrent un spectacle assez extraordinaire.

De nos jours, les nombreux articles du travail du cuir présentent une source de revenus considérable pour le pays, puisqu’ils arrivent en tête des exportations de produits artisanaux après les tapis.    

L’artisanat du cuir tient une place importante dans le commerce marocain et dans l’histoire du pays. Marrakechreste le plus grand centre du sud dans le traitement et le commerce de la laine et des peaux comme en témoigne son nom qui provient de  » maroquin « . Le travail du cuir concerne trois corps de métiers, tanneurs, teinturiers et maroquiniers. On peut encore observer ses métiers et toute la chaîne de fabrication dans le souk. Chaque ville et région possèdent sa spécialité, les broderies en couleurs sont celle de la ville ocre. Le cuir sert à fabriquer de nombreux objets, portefeuille, sac, ceinture, pouf sans oublier les célèbres babouches qui donnent cette allure si paisible aux marocains. De couleur unie pour les hommes, les babouches des femmes sont quant à elles brodées. Dans le souk, de multiples échoppes offrent une variété d’objets de toutes les couleurs. Plaisir des yeux et sympathiques souvenirs à rapporter.

Le tannage a une longue tradition au Maghreb. Marrakech est incontestablement la plus connue des grandes villes d’Afrique du Nord qui abrite des tanneries traditionnelles. Mais cet artisanat millénaire est toujours pratiqué dans de nombreuses autres villes du Maroc et de Tunisie. Les peaux utilisées le plus fréquemment sont des peaux de mouton et de chèvre. Le cuir de chameau, plus exclusif, est moins répandu et plus cher, mais il jouit d’une excellente réputation pour sa qualité et sa durabilité. 

Poufs orientaux
Ils font partie du patrimoine culturel arabe. Les poufs en cuir sont des éléments de mobilier typiquement arabes, traditionnellement utilisée pour asseoir autour des tables basses, présentes dans les tentes. Des nos jours, ils décorent les salons arabes et occidentaux, où ils sont utilisés comme tabourets ou encore comme repose-pieds. Nous proposons une variété de poufs en cuir de différentes formes et couleurs. Pour optimiser les frais de livraison, ces poufs en cuir ne sont pas remplis

les babouches

La babouche se fabrique au Maroc depuis des siècles. Les fabricants  appliquent ce savoir faire ancestral à la réalisation des babouches. Les cuirs sont issus des tanneries de la Medina Boujloud à Fès, tout aussi anciennes. La babouche au Maroc se dit « belgha » et diffère d’une région à une autre par ses motifs et par sa forme, néanmoins elle reste la chaussure la plus portée car légère et pratique.

Traditionnellement fabriquées en cuir de chèvre ou de mouton, elles étaient autrefois la chaussure de tous les jours par excellence. Aujourd’hui, seuls les anciens restent fidèles à la babouche délaissée par les jeunes générations au profit de la mode occidentale. Cependant, elle est toujours indispensable pour la parure des grandes occasions comme la célébration des mariages. Lors des fêtes religieuses, «le port du costume traditionnel est obligatoire» et à la djellaba s’ajoutent les indispensables babouches.

Elle est au centre de l’artisanat du cuir marocain car elle fait partie des objets les plus prisés des touristes en visite au Maroc. Marrakech est «la ville de production des babouches».

artisanat marocain:patrimoine culturel


L’artisanat marocain
 occupe partout une place de premier plan. Les précieux manuscrits de la bibliothèque royale ou ceux de la mosquée Qarawiyyin témoignent d’un art remarquable de la calligraphie. Les bijoux en or et en argent sont finement travaillés. Les céramiques anciennes (poterie vernissée ou faïence émaillée) présentent des décors constitués de fleurs et d’arabesques monochromes, généralement bleus, ou polychromes, aux tons bleus, bruns, verts et jaunes. Celles de Fès sont particulièrement renommées. La richesse de ce patrimoine marocain ne doit pas laisser dans l’ombre l’extraordinaire variété de l’artisanat marocain: poterie, travail du bois, maroquinerie, confection, travail des métaux, vannerie, assemblage de tapis et de couvertures. Les artisans marocains, que ce soit en milieu rural – essentiellement berbère – ou dans les villes – ils sont organisés en corporations dans les cités -, font preuve d’un savoir-faire et d’une habileté remarquables.


L ’ artisanat fait partie du patrimoine national marocain. Il est la formule d ’ un art principalement populaire maintenu au cours des décennies, conçu dans les matières d ’ origine locale, au service de la vie quotidienne. L ’ Artisanat marocain est sans doute le plus riche et le plus vivace de tout de Maghreb, il fait appel à tous les matériaux accessibles et disponibles: argile, laine, bois, cuir, métaux… L ’ assemblage de ces matériaux variés et la diversité des formes et des couleurs font que l ’ on aura l ’ embarras du choix devant des articles portant souvent un label de haute qualité.

L’art du tapis

l’activité de tissage est sans conteste l’activité artisanale la plus ancienne au Maroc. Des générations de jeunes filles et de femmes se sont succédé derrière des métiers à tisser verticaux et rudimentaires pour la confection de tapis.

Le tapis est devenu peu à peu essentiel à la vie des familles marocaines puisqu’il revêt un triple usage : il permet de se protéger du froid mais c’est aussi un objet de décoration à part entière dont la vente aide de nombreuses familles à la constitution d’une source de revenus complémentaire.

Aujourd’hui, on distingue deux familles de tapis, chacune ayant ses spécificités.

Les tapis ruraux :

Appelés plus communément tapis berbères, ils sont l’œuvre d’une activité familiale ancestrale. Pour sauvegarder les traditions, des coopératives et des écoles se sont spécialisées dans la formation de la population et dans l’aide à la création. Ainsi, les tapis en laine du Moyen-Atlas, très grands et très épais, affichent un fond rouge ou blanc auquel se juxtaposent d’autres couleurs et sont ornés de losanges, de rectangles et de chevrons.

Les tapis du Maroc Oriental (Taourirt-Oujda) présentent un fond généralement rouge sur lequel se superposent des dessins verts et bleus. Enfin, les tapis du Haut-Atlas et de Ouarzazate sont plus petits et ont un tissage beaucoup plus fin. Ils présentent des tons assez chauds : orange, jaune ou rouge et leur fond est souvent noir.

Les tapis citadins :

les tapis citadins, d’inspiration orientale, sont une création beaucoup plus récente. On ne les trouve que dans les régions de Rabat et Médiouna. Ornés de motifs en forme d’étoile et de dessins géométriques et floraux sur fond uni, ils arborent la couleur rouge et rose pour leur donner un côté plus traditionnel et le bleu pour un aspect plus moderne.

Tapis artisanal marocain:

le travail du tapis:

Tapis de ouarzazate:

le travail du bois

le travail du bois est une spécialité nationale du Maroc. On retrouve beaucoup d’artisans du bois dans les différentes régions du Maroc, qui travaillent avec différents types de bois (essentiellement le thuya, mais aussi l’acajou) avec savoir-faire et précision pour donner forme à des objets de décoration de toute beauté.
Medin Maroc vous propose une large gamme d’objets de décoration comme des cendriers, des ensembles pour bureaux, des boites à secrets, mais également une collection dédiée au mobilier marocain.

fabrication d’un stylo

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tournage d’une assiette en bois

travail du bois au maroc

L’artisanat du thuya

Arbre de la famille des conifères, le thuya pousse uniquement au Maroc, essentiellement à Essaouira. C’est un bois exotique rare, dur, luxueux, reconnaissable par sa couleur rouge foncé moucheté de groupements de petits points marron. Sans oublier sa belle odeur presque aphrodisiaque qu’il dégage.

Travailler le thuya n’est pas donné à tout le monde. Seulement des artisans d’Essaouira sont en mesure de le tranrsforme

Ce qui fait que les produits à base de thuya sont très uniques et d’un charme magistral. La plupart d’entre eux sont classés dans la catégorie des produits de luxe.

C’est le cas des trophées, des boites d’emballage pour chaussures de luxe, des accessoires des voitures de classe ou encore des boites à cigare de luxe. Et ce n’est pas tout. Les artisans contemporains d’Essaouira ne manquent pas d’apporter leur touche, en adaptant leurs produits aux besoins de la société moderne.

Leurs idées se concrétisent en divers petits objets. Outre les boîtes et coffrets, des jeux de société, accessoires de bureau, miroirs… sont confectionnés en tronc ou en racine du bois de thuya.

Le processus de confection est des plus délicats. Il nécessite plusieurs heures de travail acharné, des années d’expérience, plus d’habilité et d’attention.

Ce sont les conditions sine qua non exigées par les différentes étapes de la transformation du bois de thuya : choix du bois utilisé, mesures, découpage, tri des pièces, choix du design, collage, ajustement des ouvertures, travail du fil de métal, peinture et enfin le polissage.

Ce n’est pas pour rien si les agences de voyage vous recommandent de rendre visite aux ateliers des marqueteurs et ébénistes, parmi les plus fameux du Maroc, en train de manier avec une précision multiséculaire le bois de thuya. Leurs objets vont certainement vous faire craquer.

 

artisanat du bois marocain

Le travail minutieux des marqueteurs est particulièrement réputé à Essaouira depuis l’Antiquité. Ils utilisent donc ce bois très présent aux alentours de la ville mais aussi très rare, le Thuya.Racines et loupe sont employées pour les plus belles pièces.  

 

 

Difficile à travailler en larges surfaces car il a tendance à éclater, l’ « Arar » est surtout utiliser en placage. Les motifs, le plus souvent réalisés en citronnier très pâle et en ébène de Macassar à la profonde couleur noire avec des ajouts de nacre, des fils d’argent ou même d’Aluminium, se détachent élégamment sur le fond brun-rosé du Thuya, délicatement parfumé.

Les dernières années, la production a explosé entraînant une raréfaction des belles loupes et une baisse de la qualité du travail.
 L’éventail des objets réalisés en Thuya est presque infini (petite boîtes à bijoux, cendrier, table…). Le grain du bois des racines de Thuya apporte parfois des motifs naturels inattendues sur de superbes pièces.

Histoire de l’artisanat marocain

artisanat marocain héritier d’une longue histoire, gardien d’une tradition et d’une culture, l ’artisanat marocain est un art à vocation le plus souvent utilitaire, artisanat marocain un art modeste , enfin artisanat marocain est un art manuel et un art où le matériau et l’outil artisanat possèdent une place primordiale. C’est une technique de production artisanale au Maroc, c’est-à-dire une production manuelle ou de personnes qui produisent selon ces petite envergure.ArtisanatduMaroc inclut les critères.
Aujourd’hui les artisans sont en voie de disparition et tendent à être remplacés par des entreprises artisanales industrielles très pol.

 

 

L’artisan est en général une personne qui pratique l’artisanat, c’est-à-dire un travail manuel sans aide automatisée. Il exerce une technique traditionnelle à son propre compte aidée souvent de sa famille et d’apprentis qu’il formeuantes et dont la production est souvent de qualité inférieure à celle des artisans.

L’empreinte berbère

C’est vers le Vème siècle avant J.C. que les premières tribus berbères s’établissent dans le Nord du Maroc. Elles créent alors le Royaume de Maurétanie et établissent les premiers comptoirs qui servent à l’échange de produits artisanaux entre autres.

La puissance berbère atteint son apogée avec l’arrivée des grandes dynasties. De 1062-1147, la dynastie des Almoravides favorise l’art andalou ; les Almohades (1147-1269) quant à eux mettent l’accent sur le développement culturel et architectural. Enfin, les Mérinides (1269-1465) mettent à l’honneur l’art qui durant cette époque atteint un degré de raffinement élevé.Par la suite, les dynasties Saâdiennes et Alouites ont succédé, chacune d’elle laissant son empreinte dans l’artisanat actuel.

Influences modernes

 

Aujourd’hui, l’artisanat a subi de nombreux changements liés aux influences étrangères modernes et à l’évolution des modes de vie des marocains qui se ressentent dans les créations. Ainsi, l’artisanat se façonne lui aussi au gré des tendances et oscille entre tradition, authenticité et modernité.

Artisanat du Maroc
Quelques chiffres, les difficultés, les défis à relever. L’artisanat Marocain est très diversifié, il fait appel à plusieurs matières premières tel la laine, le cuir, le bois, l’oseille, l’alfa, le doum, l’argile, la pierre, le marbre, le cuivre, le fer forge marocain , l’argent, l’or etc.